Fiche matériau : les résines végétales
1.Provenance
2.Caractéristiques physiques et chimiques, et origines
3.Fiche de caractéristiques techniques de la succinite, une des molécules des ambres
4.Applications
5.Tableau regroupant les principales résines naturelles, concernant la finition de meubles
6.Potentiel esthétique et usages
a.usage par l'Homme
b.usage par la faune
7.Sources
1.Provenance :
Sous cette appellation, les résines sont
obtenues :
-soit par extraction alcoolique ou aqueuse.
-soit à partir d’exsudats, par des plantes
(sapins, pins, cyprès) plus communément par les conifères ; sous
forme de résine, oléorésines, gommes, baumes ou latex naturels.
Mais tous les conifères ne produisent
pas de résines : c'est par exemple le cas du Thuya Géant et du Tsuga
de Californie. Et il existe en dehors des conifères, de nombreux autres
végétaux sécrétant des résines : certains dragonniers (résines rouges appelées
sang-dragon), les Burséracées (résines
d'encens ou de myrrhe), le cannabis (résine utilisée comme drogue psychotrope),
etc.
Le principe consiste à ouvrir une
blessure entretenue dans l'arbre. Il, le pin par exemple, réagit par un
écoulement de résine que l'on recueillait dans un pot en terre cuite. Les
arbres éliminés lors des éclaircies sont gemmés à « mort ». On attend
que le tronc atteigne 30 cm avant de placer les pots et on travaille sur un
cycle de cinq ans.
A partir du premier mars, le résinier
peut piquer l'arbre en utilisant une petite hache. La résine se met à couler,
mais au contact de l'air elle cristallise. Le résinier est donc obligé de
rouvrir la blessure. Lorsque les pots sont pleins, les femmes viennent
récolter, en transvasant des pots de gemmes dans des bidons en tôle, des
"escouartes", puis dans des barriques qui sont expédiées à la
distillerie. Il y a cinq récoltes par année de gemmage, la dernière en
novembre. Dès 1950, la projection d'acide sulfurique dans la plaie, augmente la
récolte de 20%. Par an, un pin produisait 1,6 litre, jusqu'à 2 litres de
résine.
On note également la gomme laque,
sécrétée par un insecte « Coccus lacca », faisant exception par son origine
animale.
Les résines sont récoltées :
-soit à partir du végétal vivant
(résines naturelles de récolte) comme par gemmage vue précédemment,
-soit recueillies à l’état fossilisé
dans le sol (résines naturelles d’origine fossile), comme l'ambre jaune.
Les résines naturelles sont dites amorphes
; c’est-à-dire qu’elles sont dures à température ordinaire et se ramollissent à
la chaleur ; insolubles dans l'eau, elles sont solubles dans l'alcool et plus
ou moins dans l'éther et le chloroforme. Leurs caractéristiques physiques
varient selon le lieu d’origine.
Il faut savoir qu’il y a une deuxième catégorie
de résines, les synthétiques. Elles proviennent de l'industrie qui convertit ou
« polymérise » des composés pétrochimiques de base comme l'éthylène, le
chlorure de vinyle, le propylène et le styrène pour obtenir toute une variété
de résines ou de polymères.
2.Caractéristiques physiques et chimiques,
et origines:
Aspect d’un liquide poisseux,
semi-fluide, qui sèche plus ou moins rapidement au contact de l’air. Souvent
fortement odorantes, les résines sont pour la plupart insoluble dans l’eau
et dans l’éther.
Les résines proprement dites sont
constituées d'alcools aromatiques souvent phénoliques, d'alcools
triterpéniques, d'acides aliphatiques, aromatiques ou triterpéniques, et de
résènes (produits complexes rattachés aux terpènes, associés à des substances
diverses, parfois responsables de leurs propriétés : lignanes, vanilline,
dérivés anthracéniques et phénoliques, principes piquants).
Sous le terme de résine se regroupent plusieurs produits naturels :
-le succin
ou ambre jaune est la résine
fossile récolté sur les rivages de la Baltique mais aussi en Espagne, Italie,
Sicile, Liban, Sibérie, Chine (Yunnan et Chen-si) Sud de la Russie mais surtout
sur les rives de la mer Baltique : baie de Gdansk (Pologne) et dans la région
de Kaliningrad (Russie), Grande-Bretagne, Ukraine, République dominicaine, et
dans des gisements important dans le Chiapas dans le sud du Mexique.
Il y a 40 millions d'années, les régions du
centre et du nord de l'Europe étaient couvertes de forêts au sein desquelles se
trouvaient de nombreux ancêtres de nos pins et épicéas ; 10 millions d'années
plus tard, ces forêts furent en parties englouties par les eaux. Ceci explique
que le littoral de la Baltique soit riche en ambre, une résine fossilisée, dans
laquelle divers insectes, arachnides, attirés par son odeur en sont restés
prisonniers, comme ont pu être inclus par dépôt, des feuilles, bois, pollens,
plumes etc... Puis, suivant un processus long, pas bien élucidé, elle se transforme
en ambre. La résine fossilisée devient minéral qui est facile à tailler et
séduit par sa couleur et son éclat.
Ainsi
l'ambre jaune aurait été produit à l'époque tertiaire par des conifères ; il
s'agit d'une combinaison d'essence volatile et de résine, riche en acide
succinique, et d'une matière bitumineuse qui lui confère une insolubilité quasi
totale dans tous les solvants.
Il en existe une deuxième sorte que l'on
a souvent confondue, à tort, car ils sont totalement dissemblables : l'ambre
gris, constitué par des concrétions cireuses de divers cétacés, en particulier
le cachalot. Il a une légère odeur de musc et fond rapidement ; on le trouve,
flottant sur les eaux, dans l'océan Indien, ou près des côtes d'Espagne.
L'ambre gris, qui se conserve assez mal, était utilisé dans la fabrication de
parfums, et la pharmacopée.
-la résine
de Dammar par des conifères d’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Couleur
passe du transparent au jaune, soluble dans l’alcool bouillant et les huiles
essentielles.
-la sandaraque,
résine provenant du Callistris articulata ou thuya
articulata qui croit en Algérie et
au Maroc, Selon où l’on se trouve dans cet espace (du nord vers le sud) on
distingue plusieurs dérivés de résine suivant les tranches pluviométriques. (Exemple:
1200-1800 mm donc humide ou se y trouve des arbres comme le sapin Numidie lors
qu’à 600-900 mm étage dit subhumide avec les forets à Quercus
rotundifolia et Pinus halepensis).
-le baume provenant d’un sapin baumier du
Canada, sous forme mielleuse, il est extrait des petites
excroissances du tronc.
-les copals sont d'autres résines, actuelles
ou fossiles, produites par diverses légumineuses d'Afrique et de l'Inde. Il provient
de trois familles différentes : légumineuses, éloecarpées et conifères. Ces
végétaux poussent en Inde, Afrique, Amérique et Australie.
A odeur et à saveur marquées : les copals sont
également insolubles dans la plupart des solvants organiques, mais certains
procédés permettent de les mêler à l'huile de lin et à l'essence de
térébenthine pour en faire la base de vernis gras et de vernis à panneaux.
3.Fiche de caractéristiques techniques de
la succinite, une des molécules des ambres :
L'ambre consiste en une fossilisation de
certaines résines végétales. Voici les principaux caractères de la succinite,
une des molécules des ambres :
• minéraux
organiques amorphes
• formule
brute : C40H64O
• densité
: d=1,05 -1,10
• propriétés
: tendre, fragile, flotte sur l'eau salée même légèrement, comme c’est le cas
de la mer Baltique
• couleurs
: jaune, orangé, brun foncé, pouvant aller jusqu'au brun noir opaque, verte,
bleu
• éclat
: résineux à gras
• transparence
: transparent, translucide, opaque
• comportement
: mou à 170 °C et détruit à 300 °C ; il devient noir lors de l’oxydation.
La résine est constituée d'isoprènes,
molécules comprenant cinq atomes de carbone. Sous certaines conditions de
chaleur et de pression et après une longue période (pouvant atteindre un
million d'années), l'isoprène se polymérise, permettant la solidification du
tout sous forme d'ambre14. Différents processus interviennent aussi : oxydation,
fermentation et la formation d’ambre à l’extérieur (79 % des ambres : gouttes
stalactites, coulées) ou à l’intérieur (12 % : lamelles ou plaques coincées
entre l’écorce et le tronc et qui ont encore souvent la marque de l’écorce) du
tronc suivent des processus qui ne sont pas exactement les mêmes11.
En 1890, Hugo Conwentz utilise le terme
Pinus succinifera pour désigner l'ensemble des conifères à l'origine des ambres
baltes. Cependant, bien que les différents ambres baltes soient relativement
proches du point de vue physico-chimique, il est peu probable qu'ils soient
tous issus d'une même espèce de conifère. En effet, la période durant laquelle
ces ambres apparaissent s'étale sur 18 Ma. Ces arbres poussaient dans les
forêts tropicales de la province du « Sambian » il y a 40 à 55 Ma. La
production pathologique de résine pourrait être due à des changements
climatiques, par exemple des gels précoces, ou des changements dans le sol, par
exemple augmentation des sels. À cause de la production extraordinaire de sève,
ces arbres croissaient lentement.
Malgré ces constatations, l'origine des
ambres baltes reste discutée.
Les ambres baltes verraient donc leurs
origines au sein des gymnospermes (Plante à graines (spermaphyte), dont les
ovules, puis les graines, sont portés sur des écailles plus ou moins ouvertes
et non dans un fruit clos.), alors que le copal serait issu des angiospermes
(plantes à fleurs). Cependant, d'après Éric Geirnaert (2002), la présence de
l'alpha-amyrine (substance caractéristique des angiospermes) dans certains
ambres baltes pourrait signifier que ces ambres peuvent avoir des plantes à
fleurs pour origine, si les traces ne sont pas issues d'une contamination.
4.Applications :
Usage par la faune sauvage :
À partir d’études faites dans le Jura
vaudois, en 2003, l’Université de Lausanne a montré que la fourmi des bois
(Formica paralugubris) sait profiter des propriétés antiseptiques de la résine
de conifère (épicéa). Alors que la vie sociale (forte promiscuité) et leur
biotope exposent particulièrement cette espèce aux maladies, les chercheurs
concluent en 2007 qu’en collectant cette résine (en boulettes de 7 à 8 mm de
diamètre prélevées sur les troncs des épicéas ou au sol) et en la dispersant
dans la fourmilière, elles se défendent mieux contre bactéries et champignons
pathogènes, ce qui leur permet de doubler leurs chances de survie.
Les 8 fourmilières étudiées contenaient
environ 70 reines assistées de milliers d’ouvrières. Les tests ont montré que
les jeunes fourmis conjointement exposées à la résine et à Pseudomonas
fluorescens ou au Metarhizium sont deux fois plus nombreuses à survivre.
En l’absence de pathogène, la sève de conifère
ne semble pas avoir d’effet positif ou négatif sur les fourmis.
Les fourmis des bois sont considérées
comme très utiles dans l'écosystème forestier, mais il est encore trop tôt pour
savoir si l'on peut ici parler de symbiose entre résineux et fourmis.
Dans les années 1980, on avait déjà noté
que certains oiseaux incluaient dans les matériaux de leur nid des végétaux
émettant des substances volatiles à effets antiparasitaires.
La « propolis », autre forme de résine,
cette fois extraite par les abeilles des bourgeons et de certaines écorces
d'arbres pourrait avoir des fonctions similaires.
Usage par l’homme :
La
résine semble avoir été utilisée dès la Préhistoire comme colle (pointes de
flèches ou de lance) ou pour étancher les canoës par les Amérindiens d'Amérique
du Nord.
En Europe, elle était collectée, notamment dans les Landes en France
pour le gemmage par les résiniers.
On en extrait des huiles essentielles et
elle a servi à parfumer le sucre de célèbres bonbons.
Parmi les résines actuelles les plus
connues, il faut citer celle du chanvre indien (Cannabis sativa L.) dont les
propriétés inébriantes et stupéfiantes bien connues (hachisch) sont dues à
plusieurs constituants qui ont été isolés.
Les térébenthinées fournissent des
résines pures comme celle du gaïac (Guaiacum officinale L.) qui constitue un
réactif chimique des peroxydases en solution alcoolique.
Le mastic est obtenu par incision du tronc
d'une autre térébenthinée, le lentisque (Pistacia lentiscus L.)
Les résines naturelles ont eu, dans le
passé, des applications assez larges et variées (peintures, vernis, laques,
encres d’imprimerie, agents de collage du papier, polymères, alimentation,
médicaments, parfums...) ; cependant, en raison des besoins grandissants, du
coût de production et des problèmes liés à leur approvisionnement, les
différentes industries utilisatrices se sont tournées de plus en plus vers des
produits synthétiques de substitution.
Cependant, de nos jours, même si l’emploi des
résines naturelles est en régression, certaines d’entre elles ont conservé
malgré tout une importance industrielle, en raison de leur qualité pour des
applications spécifiques.
5.Tableau regroupant les principales
résines naturelles, concernant la finition de meubles :
Nom
|
Type de résine
|
Particularités en rapport avec les différentes techniques
|
Accroide rouge
|
Résine naturelle |
Issue végétale : arbre Xanthorrhea. Sert à la fabrication
de vernis à l’alcool très bon marché et de mauvaise qualité. Provient
d’Australie. Fusion à 70c. |
Aloès
|
Résine naturelle |
Issue végétale : Aloe Vulgaris. Se dissout dans l’alcool.
C’est un colorant brun/jaune pour vernis. Son odeur est très désagréable.
Produit toxique. Provient d’Afrique du Nord et du Sud. |
Ambre, Succin, Karabé,
Berstein, carabé
|
Résine naturelle |
Issue d’arbres fossilisés. Connue depuis la haute antiquité.
Résine contenant du soufre. Varie du jaune pâle jusqu’au noir, en passant par
du rouge orangé. Résine la plus dure, très difficile à liquéfier sans altérer
ses caractéristiques. Insoluble dans tous les solvants et huiles connus.
Résine chère. Provient des rives de la mer Baltique et d’Allemagne. Fusion à
310c. |
Benjoin
|
Résine naturelle |
Issue végétale. Permet la fabrication de très beau vernis à
l’alcool, très léger. Résine assez chère. Ele a une odeur vanillée très
agréable. Provient de Siam pour la meilleure qualité. Fusion à 95c |
Colophane, Arcanson, Brai sec
|
Résine naturelle |
Issue végétale : pin des maritimes. Développé au cours du
XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle est surtout
utilisée pour les vernis à l’alcool de menuiserie et dans les encres
d’imprimerie. Films secs d’aucune souplesse et friables, jaunissement exagéré
et oxydation à l’eau. Évitez son emploi. Provient de France, du Portugal et
de l'Espagne. Fusion à 75c. |
Copal Congo
|
Résine naturelle |
Issue de fossiles. La plus employée dans les vernis gras
traditionnels au XIXe siècle et au début du XXe. Ne pas confondre avec
d’autres résines copals dont la fusion est plus basse. Provient du Congo
central, zones équatoriales et tropicales. Fusion à 300c. |
Dammar Batavia ou résine
Damar ou Damar Singapour
|
Résine naturelle |
Issue végétale : arbre Changal. Elle est soluble dans
l’alcool, l’éther et l’essence de térébenthine. Pour un vernis très
transparent dissoudre dans un solvant tiède. L’ajout d’alcool produit la
précipitation de résidus cireux. Mélangée à la cire améliore son pouvoir
collant. Donne des films tendre et peu résistant qui ont tendance à bleuir au
contact de l’humidité. La résine jaunit et devient moins soluble avec le
temps. La fabrication du vernis se fait à chaud et la pose du vernis dans une
pièce chauffée. Facile d’emploi. Provient de Nouvelle-Zélande jusqu’aux
Philippines, Singapour, Batavia, Indonésie pour la meilleure qualité. À 100c,
se ramollit à 60c et fond à 150c. |
Elemi
|
Résine naturelle |
Issue végétale : Canarium Communis ou canarium luzonicum.
Cette résine est soluble dans l’alcool et la térébenthine. C’est une résine
molle très adhérente ayant une odeur poivrée agréable. Sa consistance
plastique et sa souplesse disparaissent au bout de 5 à 10 ans. Provient de
Manille, Brésil. Fusion à 65c. |
Gomme-Gutte
|
Résine naturelle |
Issue végétale : Garcina Morella. La gomme-gutte est une
gomme/résine. Solubilité 75% alcool et 25% eau. C’est un colorant jaune pour
vernis. Résine toxique. Provient du Cambodge, Siam, Ceylan. |
Gomme-laque
|
Résine naturelle |
Issue végétale-animale : insectes Taccadia Lacca ou
Laccifa Lacca transformant la sève des arbres Palas, Ber ou Ghon pour abriter
leurs œufs. La gomme-laque est un vernis très utilisé en ébénisterie. Elle
est la seule résine d’origine animale qui ne soit pas une gomme. Plusieurs
qualités existent : blonde, button, fine, orange, brune. Vous
pouvez décolorer et décirer la gomme-laque pour la rendre transparente.
Provient de l'Inde, de l'Indochine, de Birmanie. Fusion à 120c. |
Mastic en larmes, résine
mastic
|
Résine naturelle |
Issue végétale : pistachier lentisque (anacardiacié).
Elle est soluble dans l’alcool et la térébenthine. L’addition d’alcool cause
la précipitation de cire. Films brillants et souples, mais manque de dureté.
Devient moins soluble avec le temps. Résine dispendieuse. Provient de la
Grèce (Île Chio, meilleure qualité), Côtes méditerranéennes. À 90c, ramollit
à 90c et fond à 105c. |
Sandaraque en larmes
|
Résine naturelle |
Issue végétale : conifère Thuya Articulatis, Juniperus
communis. Récolté directement à l’état résine sur les plantes. Résine
diterpénique, constituée, par un mélange d’acide sandaracopimarique et
d’acide communique. Propriétés meilleures que la colophane. Jaunit moins que
la colophane. Films très brillant qui ne fendille pas, mais qui se rayent
facilement. Elle donne un vernis à l’alcool transparent. Elle est en partie
dissoute à chaud dans l’huile. Rarement utilisée seule. Provient Du
bassin méditerranéen, Afrique du Nord, Espagne, Italie. Fusion à 140c. |
Sandragon
|
Résine naturelle |
Issue végétale : extrait des fruits du palmier. Elle est
soluble dans l’alcool. C’est un colorant rouge pour vernis. C’est une résine
très dispendieuse. Provient de l’Inde, Amérique du sud, Canaries. |
6.Potentiel esthétique et usages:
Les résines naturelles sont utilisées depuis l’antiquité pour leurs
propriétés antiseptiques et leur grande qualité aromatique. Elles purifient
l’atmosphère et leurs effluves rendent l’ambiance des lieux propices à la
relaxation, la concentration et la méditation. Elles ont également un effet
bénéfique sur la santé et le psychisme. Les propriétés équilibrantes et
apaisantes contribueront au bien-être quotidien. Exemples :
• Frankincense (Oliban) :
est l’un des encens le plus utilisé depuis l’antiquité. Son parfum est frais,
fruité et rappelle l’odeur des pins et du citron avec une touche délicatement
sucrée. Il aurait la propriété de ralentir et approfondir la respiration et de
réveiller la conscience supérieure, d’aider à la spiritualité, la méditation et
la prière.
• Myrrhe : L’arbre à Myrrhe (Commiphora
myrrha) vient du Moyen-Orient et Afrique du Nord et produit la myrrhe, une
gomme-résine précieuse connue depuis l’antiquité. La Myrrhe est utilisée dans
la prière et la méditation. Elle fortifie et revitalise l’esprit.
L'ambre est utilisé pour la
confection de médiums oléo-résineux et de vernis. Les peintres l'utilisent
aussi pour réaliser des glacis à l'huile.
L'ambre a une place importante
dans les costumes traditionnels lituaniens. Des bijoux d'ambre comme des
colliers ont été portés pendant les cérémonies.
Les noces d'ambre symbolisent
les 34 ans de mariage dans la tradition française. Il est parfois dit que «
l'ambre porte en lui la mémoire ».
Petit vase trompette en verre et ambre jaune, Art Deco,
années 1930
Objets d'art XVIIème en ambre,
Probablement de Georg Schreiber,
Au cours de la première moitié du
XVIIème, c'est Königsberg, la capitale de la Prusse, qui occupe le devant de la
scène dans la production d'objets d'art
en ambre.
Il existe des résines sous forme de bâtonnets d’encens, fabriqués avec des
petits morceaux de résines. (Exemples : Bois de santal, Gum Copal, Frankincense,
Siam Benjoin etc …)
Sources :